L’efficacité énergétique est un pilier essentiel de la décarbonation. Optimiser la consommation des équipements industriels, repenser la gestion des utilités et améliorer la performance des installations permettent de réduire significativement les émissions de CO₂ et les coûts d’exploitation.
Isolation thermique, récupération d’énergie, régulation intelligente, modernisation des systèmes de production de chaleur et de froid… autant d’actions qui peuvent générer des économies substantielles tout en s’inscrivant dans une démarche durable.
Pour faciliter votre transition énergétique, nous avons sélectionné des solutions éprouvées, avec des retours sur investissement courts, éligibles aux CEE, et parfois accessibles sans reste à charge.
Une phase d’audit est une étape essentielle avant toute démarche d’optimisation. Elle permet d’analyser en profondeur les consommations énergétiques. Cet audit couvre à la fois les utilités (chauffage, ventilation, climatisation, éclairage…) et les usages énergétiques des procédés industriels ou tertiaires.
Son objectif : identifier les leviers d’amélioration avec leur retour sur investissement, réduire les pertes et bâtir une stratégie d’efficacité énergétique performante et adaptée.
L’audit des utilités consiste à examiner en détail l’ensemble des ressources énergétiques utilisées afin d’identifier les sources de gaspillage et les opportunités d’optimisation. Il repose sur trois axes principaux :
Recenser toutes les utilités indispensables : air comprimé, vapeur, chauffage, froid… afin d’évaluer leur efficacité et leur adéquation aux besoins réels.
Analyser les lieux et équipements consommateurs d’énergie pour détecter les pertes et les surconsommations éventuelles.
Identifier les énergies non valorisées : chaleur fatale, déchets énergétiques, ou toute autre source récupérable, afin d’exploiter pleinement leur potentiel et réduire les pertes inutiles.
Cette approche permet de mettre en lumière des leviers d’amélioration concrets pour une gestion énergétique plus efficace et durable.
L’audit technique vise à évaluer les performances des équipements en place, tels que les pompes à chaleur, les systèmes de ventilation ou encore les installations de production d’énergie.
L’objectif est d’identifier les marges de progression en s’appuyant sur des technologies innovantes et des équipements plus récents, mieux adaptés aux enjeux actuels.
Ces audits sont un outil stratégique essentiel pour affiner votre trajectoire de décarbonation.
Ils permettent de hiérarchiser les actions à mener et de déployer des solutions concrètes afin d’optimiser votre efficacité énergétique et d’atteindre vos enjeux financiers, réglementaires et de réputation.
BPI Décarbon'action : 4 000€ de subventions pour les entreprises de moins de 500 salariés n'ayant jamais effectué un Bilan Carbone.
Dans les bâtiments à plafonds élevés, l'air chaud s'accumule près du plafond tandis que l'air frais reste au sol, créant un écart de température important. Ce phénomène engendre un inconfort thermique et une consommation énergétique excessive (1°C/m). Le destratificateur, installé au plafond, permet de brasser l'air et de redistribuer la chaleur vers le bas, homogénéisant ainsi la température.
Ce procédé améliore le confort thermique de vos usagers.
Il élimine les différences de température, réduisant ainsi la nécessité d’augmenter le chauffage.
Il diminue les courants d’air, améliorant la sensation de confort ressenti.
Il régule l'humidité en assurant une circulation d'air constante, limitant les zones trop sèches ou trop humides.
En homogénéisant la température et en redistribuant l’air chaud vers le bas, le destratificateur permet de réduire ainsi les besoins en chauffage, permettant jusqu’à 30 % d’économies d’énergie. Son installation est rapide et sans contrainte, avec des résultats immédiats.
CEE : il est pris en charge à 100 %, vous permettant d’optimiser votre confort thermique sans investissement initial.
Le système de Management de l'Energie avec hypervision vous permet de prendre le contrôle total de vos installations en centralisant toutes les données clés : chauffage, climatisation, éclairage, ventilation, et plus encore. Grâce à un pilotage intelligent, il assure une gestion optimisée des ressources, tout en garantissant des performances énergétiques accrues.
L’hypervision va plus loin en intégrant l’analyse des données en temps réel, permettant ainsi de prévoir les pannes, d’optimiser les interventions et de réagir instantanément face à des anomalies.
Ce procédé améliore le confort thermique de vos usagers.
Optimisation des conditions de travail et de vie : Le SME assure une régulation optimale des paramètres (température, humidité, qualité de l’air) en fonction des besoins en temps réel, garantissant ainsi un confort thermique et une qualité de l’air améliorée pour les occupants.
Réactivité face aux anomalies : Grâce à l'hypervision, les dysfonctionnements sont détectés en amont, permettant ainsi une gestion proactive des équipements, évitant les désagréments ou inconforts imprévus.
Réduction des coûts énergétiques : En pilotant précisément la consommation énergétique, le SME permet de réduire les gaspillages et de réaliser des économies sur les factures d'énergie.
Maintenance préventive et prolongation de la durée de vie des équipements : L’hypervision permet d'anticiper les pannes et d'optimiser la maintenance, réduisant ainsi les coûts liés aux réparations imprévues et prolongeant la vie des équipements.
CEE : La mise en place d'une GTB est éligible aux CEE via la fiche BAT-TH-116 pour la partie tertiaire, permettant aux entreprises de bénéficier d'une prise en charge financière importante, réduisant ainsi les coûts d'investissement.
De nombreuses autorités locales, régionales ou nationales proposent des subventions pour encourager l'adoption de solutions favorisant l'efficacité énergétique, dont la GTB.
La rénovation des canalisations, le calorifugeage et le traitement des points singuliers sont des leviers essentiels pour améliorer l'efficacité énergétique de vos installations industrielles. Ces interventions permettent de réduire les pertes thermiques, d'optimiser la consommation d'énergie et de prolonger la durée de vie de vos équipements.
Au dela d'une distribution de l'eau optimisée, le confort global est amélioré :
Amélioration des conditions de travail :En réduisant les pertes de chaleur et en optimisant la distribution thermique, ces actions permettent de maintenir une température ambiante stable et agréable pour les occupants des locaux, tout en garantissant une température optimale pour le bon fonctionnement de vos processus industriels.
Réduction des risques liés à la chaleur : Le calorifugeage des canalisations et le traitement des points singuliers minimisent les risques de brûlures ou d'accidents dus à des surfaces chaudes exposées, assurant ainsi la sécurité des employés.
Économies d'énergie substantielles : La rénovation des canalisations et le calorifugeage permettent de limiter les pertes thermiques, réduisant ainsi la consommation d'énergie et les coûts associés.Le périmètre du calorifugeage industriel est large, ce qui augmente les bénéfices d’une telle isolation.
CEE : Le calorifugeage est éligible aux CEE. Il concerne l’isolation thermique des fluides ayant une température comprise, soit entre –80°C et +10°C, soit supérieure à 40°C. L’isolation des fluides chauds et froids est donc visée par ce dispositif. S’agissant de l’isolation des points singuliers d’un réseau, il faut se reporter à la fiche n°IND-UT-121.
La consommation énergétique des sites industriels représente un enjeu majeur pour l'industrie française, tant sur le plan environnemental qu'économique. En 2020, la consommation finale énergétique de l'industrie s'est élevée à 302 TWh, marquant une baisse de 6,5 % par rapport à l'année précédente, en raison de la crise sanitaire et économique.
Cette consommation élevée entraîne des émissions significatives de gaz à effet de serre, une dépendance accrue aux sources d'énergie non renouvelables et des coûts énergétiques substantiels. En 2023, la facture énergétique de l'industrie (hors matières premières) a atteint 22,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2022.
Face à ces défis, la mise en place d'un audit, couplé à un Système de Management de l'Énergie (SMÉ) s'avère essentielle.
Selon la norme ISO 50001, un SMÉ permet aux entreprises d'identifier et d'améliorer leurs consommations d'énergie, contribuant ainsi à une gestion plus efficace de l'énergie.